Ça a commencé comme un jeu, pour devenir une nécessité

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Ça a commencé comme un jeu, pour devenir une nécessité



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S’y retrouver pour poser des questions par fantaisie, par curiosité ou encore pour apparaitre aux yeux des autres plus intelligent, était perçu comme détenir le sain graal. Actuellement que le schéma désuet du bon emploi qui nous attend après les études est une utopie, il devient urgent de chercher soi-même des opportunités.

Étudiante, j’ai commencé à rechercher des opportunités sur le net, avec une vision plus ou moins floue de ce que je ferrai par la suite. En tête, j’avais au moins une idée : aller jusqu’en PhD. Mais où ? Comment ? Je me suis mise à naviguer sur le net, sans trop idée précise d’où chercher. 

J’entrais dans la barre de recherche des termes généraux pour un rendu...général. La veille informationnelle et la fouille constante m’ont permis de trouver mon bonheur vers des sites spécialisés nationaux et internationaux (avec les vrais et les “faux”, fallait s’y attendre).

Le piège, lorsqu’on est encore à l’université, est que l’on est dans la frénésie de l’école et notre esprit s’endort sur le rêve d’un avenir “sûr”. Un conte de fées qui ne tarde pas à s’enlaidir pour ressembler à la triste réalité : “tu [ne] mangeras [qu’] à la sueur de ton front”.

Je m’intéressais tant aux bourses d’études qu’aux articles et dans l’un d’entre eux, j’ai pu lire qu’il est mieux de commencer la recherche d’une bourse d’études tôt. Car les périodes entre les appels à candidature et notre cursus scolaire ne coïncident pas toujours, avec le risque de postuler en retard si l’on attend.

La recherche d’opportunités doit être un travail à temps plein comme la recherche d’emploi ou tout autre travail à temps plein. Lors d’un entretien pour un travail temporaire au sein d’une ONG, je me suis définis comme une chercheuse d’opportunités. Encore une qui veut bien se vendre. Oh que non ! Je me définis comme tel parce que je ne m’attarde pas uniquement sur l’emploi, mais sur toutes opportunité liées au domaine qui m’intéresse. Par là, les ouvertures sont infinies.

Un autre piège (oh non, encore) ici est que le trop-plein d’opportunités (supposées vraies), peut faire tomber en plein dans l’arnaque des opportunités juteuses : le syndrome de l’objet brillant.

Les questions de liberté financière, de développement personnel m’intéressent car pour moi, elles contiennent des pépites. Dans une vidéo, Dan Lock demandait de faire vite et de le faire trop (je paraphrase un peu). De quoi parlait-il? De la génération de revenus substantiels, de la mise en place d’un système qui nous génère des revenus jusqu’au jour que l’on ne pourra plus travailler soi-même. Cela m’est apparu encore plus vrai quand j’ai rencontré deux personnes différentes avec la même histoire, à quelques exceptions près: l’une a fini le cycle licence, est tombée enceinte, a fait une année blanche, ne trouvant pas le travail, elle a continué en master, est sortie et n’a toujours pas pu trouver du travail. Actuellement, elle se “débrouille”. La deuxième a terminé en licence, est tombée enceinte et n’a plus continué, et aujourd’hui, elle n’a pas de travail “formel”. Ces deux histoires, similaires à tant d’autres, ont renforcé mon opinion sur une chose (ou deux) : outre le fait que les myomes sont les bébés des utérus non-gravides (dédicace aux “longs crayons”), il arrive un moment, pour la femme surtout, où le temps n’est plus, volontairement ou involontairement, le nôtre et que si certaines choses ne sont pas faites tôt et vite, il y a une forte probabilité de ne plus les faire du tout. Lorsque l’on n’est plus seul dans nos pensées même si l’on est encore jeune, notre temps, nos efforts, nos rêves sont dilués pour laisser la place à l’autre (il existe de rares exceptions cependant). J’ai tenté avec elle de savoir qu’est-ce qui l’a emmené à continuer en master. Outre la méfiance de l’inconnu, il n’en ressortait pas grand chose. Loin de moi l’idée qu’elle s’est jetée dans un domaine “comme ça” mais j’ai sentie un dilution de ses rêves dans son vécu.

D’habitude, nous aimons dire : “j’ai déjà tout essayé/fait”. Je pose souvent la question : “tout comme quoi?”. Car, pour moi, l’on doit se demander : “en es-tu sûre?” et si oui, dire : “alors, fais aussi ça”. Donc, il y a encore beaucoup à faire. Imaginons, si les recherches sur internet s’arrêtaient, serions-nous plus avancés que ceux qui ont vécu en 1990? Il en est de même de ce que l’on croit avoir “tout fait”.

J’ai travaillé avec une femme plus âgée que moi. Devant une difficulté, elle était toujours en mode “je cherche des solutions”. Ça m’a rappelé un concept plus parlé que pratiqué : la persévérance et un coach en développement personnel qui disait : la vie est une grande sourde qui aime bien qu’on lui rappelle qu’on essaie. Donc, lorsqu’on croit avoir tout fait, avec un peu de réflexion, on se rendra compte qu’on est encore sur la ligne de départ.


Rédigé par : Mbock Olive

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